Dormir est primordial pour les enfants, car cela leur permet de faire le plein d’énergie pour le lendemain. Cependant, le sommeil des tout petits peut être perturbé par un phénomène appelé terreur nocturne. Bien qu’il ressemble au cauchemar, ce type d’éveil confusionnel possède ses particularités. À quel âge se produit-il chez l’enfant ?
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ToggleLa terreur nocturne se produit dès le bas âge
Après la naissance, l’enfant peut être pris de terreur nocturne lorsque son âge est compris entre 18 mois et 4 ans. Au-delà de cette tranche d’âge, elle se fait rare. Lorsque le malaise se produit, l’enfant ignore totalement la présence de ses parents puisqu’il n’est pas en éveil total. Les épisodes de terreur nocturne durent généralement 1 ou 2 min. Cependant, ce temps peut évoluer jusqu’à 5 min et plus en fonction de l’intensité du malaise.
La terreur nocturne a été étudiée par les scientifiques qui ont découvert que ce phénomène a lieu en plein sommeil lent profond. Cela correspond généralement à 2h de temps après l’endormissement de l’enfant. C’est la raison pour laquelle vous remarquerez qu’un épisode de terreur nocturne survient généralement en début de nuit. Néanmoins, il a déjà été observé des cas qui se sont produits plus tard, car le sommeil lent profond trouve un moyen pour revenir dans les autres cycles de sommeil en milieu de nuit.
Dès que le phénomène s’achève, les symptômes disparaissent. C’est à ce moment précis que l’enfant se recouche sans plus tarder et aisément. Dans certains cas il est possible que l’enfant se réveille complètement. Lorsque cela arrive, il est inquiet et perdu surtout si ses parents paraissent accablés par l’événement dont ils ont été témoins. En grande majorité les enfants ayant été victimes de terreurs nocturnes n’en gardent aucun souvenir.
Quels sont les symptômes typiques de ce type d’éveil confusionnel ?
Un épisode de terreur nocturne est caractérisé par un réveil nocturne suivi d’un éveil confusionnel terrible. Vous remarquerez que l’enfant :
- Pleure beaucoup
- Transpire abondamment
- Crie
- Hurle
S’il parvient à se réveiller, ce dernier est plongé dans un état de confusion profonde en raison de l’expérience qu’il vient de subir. Désorienté et perdu, vous aurez certainement du mal à lui faire regagner son calme. Il est même possible qu’il refuse tout contact avec les parents.
Devriez-vous calmer l’enfant pris de terreur nocturne ?
Il est fortement déconseillé de réveiller l’enfant en pleine crise. Évitez cela même si le tout petit vous semble terriblement effrayé. Abstenez-vous de lui adresser la parole et de le toucher. Cela est à respecter rigoureusement, car même dans le cas où il paraîtrait en éveil, l’enfant n’a aucune conscience de votre présence. En essayant de le faire revenir à la réalité, vous ne ferez que prolonger son malaise nocturne.
S’il se réveille complètement, il est possible qu’il se demande ce qui vient de se passer pour que vous soyez à son chevet en milieu de nuit. Dans ce cas, il vous reviendra de le rassurer en tant que parent. Lorsque les terreurs nocturnes sont récurrentes chez celui-ci, laissez-le se rendormir seul. L’objectif et de ne pas l’effrayer en lui faisant croire qu’un événement traumatisant vient de se produire.
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Sophie Morel, spécialiste de la petite enfance, accompagne les parents dans leur parcours de parentalité avec des conseils pratiques et des astuces santé pour bébé.